"Pour des autographes, 60 000 $ à un joueur de basketball masculin de l’Illinois.
Pour un contrat de sponsoring Nerf, 20 000 $ à une joueuse de softball de UCLA.
Pour l'apparition dans un training camp, 2 000 $ à une joueuse de volleyball du Minnesota.
Pour les redevances de marchandises, 122 $ à une joueuse de soccer féminin du Colorado.
Pour une apparition publique, 10 $ à une gymnaste du Maryland."
Oui, les athlètes universitaires américains sont payés. Mais comment ? Et combien ? On t'explique ça en termes simples pour que tu comprennes l'ampleur que cela prend.
Name, Image & Likeness - Un changement de jeu pour le sport Universitaire
Avant l'ère de la Name, Image & Likeness, les athlètes universitaires américains ne pouvaient pas monétiser leur nom, leur image ou leur ressemblance. Maintenant, le NIL ouvre d’énormes opportunités de gains, changeant à jamais le paysage des sports universitaires. Les contrats de Name, Image & Likeness redéfinissent ce que signifie être un athlète étudiant, avec de nouveaux avantages et défis pour les athlètes et les institutions.
Des athlètes de haut niveau comme Angel Reese de LSU et NiJaree Canady de Texas Tech gagnent des sommes significatives grâce à ça, prouvant que les plus grands noms ont un potentiel de gain majeur.
Exemple : Reese et Johnson attirent collectivement plus de 13 millions de followers, générant pour leur équipe 5,5 millions de dollars de paiements NIL divulgués, juste derrière le football de LSU.
Bien que lucratif pour un petit nombre, les gains sont généralement modestes. Alors que les contrats de premier plan font la une des journaux, les gains moyens des athlètes sont beaucoup plus faibles.
Statistique : Sur plus de 22 000 transactions, près de 13 000 étaient d’une valeur inférieure à 100 dollars. À UCLA, 18 % des contrats sont en dessous de ce seuil, tandis qu’à l’Illinois, cela atteint jusqu’à 60 %.
Les gros deals ressemblent à quoi ?
Angel Reese et Flau’jae Johnson, Basket féminin de LSU : Ces athlètes sont des gagnantes exceptionnelles, établissant une nouvelle référence pour les femmes dans le sport.
Jaden Rashada : Le procès d’un recrutement de quarterback révèle un engagement de 13,85 millions de dollars de la part de la Floride et une offre antérieure de Miami de 9,5 millions de dollars. Même pas pro, il rentre a peine à la fac.
Les micro-deals, le coeur du sujet :
Exemple : Les athlètes de Purdue ont gagné moins de 3 dollars par transaction de la société de merchandising Campus Ink, représentant presque 8 000 paiements. Bien que petits, ceux-ci s’additionnent avec le temps.
Succes story : Lors de l’avance de Purdue au Final Four, Campus Ink a versé 18 300 dollars aux athlètes en un jour, illustrant le potentiel du NIL lors d’événements sportifs clés.
Partenariats uniques : Les contrats plus petits peuvent fournir des produits de marque et des biens essentiels.
Exemple : Les rameurs de UCLA ont eu accès à un studio de yoga, tandis que les joueuses de tennis de Colorado ont collaboré avec un restaurant de gaufres. Bien que mineurs, ces contrats complètent le quotidien et donnent aux athlètes un certain avantage concurrentiel.
Les deals “En Nature” :
Les contrats en nature offrent des récompenses non monétaires aux athlètes. Pour certains, ces contrats sont pratiques ; pour d’autres, ils sont symboliques d’un soutien.
Point Fort : Un joueur de football du Colorado a reçu une voiture d’une valeur de 50 000 dollars grâce à un contrat NIL. Un flex plus qu'autre chose mais qui ne rêve pas d'avoir une grosse merco pour aller à la fac ?
Tous les contrats ne sont pas rentables – L'impact sur les sports "mineurs", on en pense quoi ?
Bien que les joueurs de football et de basketball atterrissent souvent des contrats de premier plan, les athlètes d’autres sports gagnent souvent des sommes modestes, voire rien.
Études de Cas :
• L’équipe de volleyball féminin du Colorado a gagné 36 000 dollars à travers 112 contrats.
• Les joueurs de football masculin d’Oregon State ont collectivement gagné 5 700 dollars.
• L’équipe de lutte de l’Illinois a gagné moins de 2 000 dollars, et l’équipe de rameurs de UCLA a vu ses 11 contrats lui rapporter seulement 490 dollars.
Le playbook pour capitaliser sur des athlètes universitaires :
Maximiser l’attrait du marché local :
Stratégie : Les entreprises locales offrent des opportunités de NIL négligées. Contacter pour de petits parrainages ou des apparitions communautaires peut compléter les revenus et construire des bases de fans locales.
Exemple : Les joueurs de football du Minnesota ont gagné des avantages alimentaires pour avoir publié sur les réseaux sociaux.
Le rôle des réseaux sociaux dans tout ça : Pour des athlètes modernes, les réseaux sociaux sont un outil puissant pour construire une audience et une crédibilité, même au-delà du sport.
Cadre : Engager, Éduquer, Divertir – utiliser ces trois principes pour attirer et maintenir une audience en ligne.
Construire des marques uniques : Trouver des intérêts de niche peut rendre les athlètes plus attrayants pour les marques.
Exemple : Les athlètes ayant des passe-temps comme la cuisine, la musique ou la technologie peuvent tirer parti de ceux-ci pour diversifier leur marque.
Conseils et stratégies pour les jeunes athlètes souhaitant trouver des sponsors
Connaître ta valeur : Connaitre la valeur du marché du sport sur lequel tu te positionnes, comprendre ta valeur en tant qu'athlète au sein des compétitions, ligues dans lesquelles tu es inscrit.
Concentre-toi sur la cohérence de ton image : Trouve ton identité et exprime la, à la fois sur le terrain mais aussi en dehors. Partage et crée du contenu pour donner envie à des marques de s'associer à toi. N'oublie pas que les marques s'exprime à travers toi et pas l'inverse.
Comprendre les contrats de sponsoring : Eduque toi et assure toi d’une représentation équitable.
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